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Les chausses (9) sont des bas faits dans un tissu métallique et recouvrant les jambes et les pieds. La coiffe est dans un premier temps une calotte de laine placée entre le heaume et le capuchon du haubert. Au XIIIe siècle, elle est en fer. La cotte d'armes (2) est un vêtement à longues manches orné des armoiries que les chevaliers, lors des tournois, portent par-dessus l'armure. C'est avant tout un habit d'ornement, sans aucune valeur défensive. Le ceinturon (6) est une ceinture grossière, en cuir, généralement garni d'une boucle de fer émaillé ou ciselé. Il est souvent utilisé comme emblème pour marquer son appartenance à un groupe. L'écu (4) est un bouclier mesurant 1,50 m en hauteur et 70 cm en largeur. Il peut couvrir un homme debout depuis la tête jusqu'aux pieds. Il est en bois cambré, couvert d'un cuir plus ou moins orné et peint (les armoiries), le tout solidement relié par une armature de métal. Il est muni dans sa partie concave de courroies (des enarmes) dans lesquelles le chevalier passe le bras, et d'une sangle (guigue) qui lui sert à le suspendre à son cou durant la marche. Au milieu de l'écu se trouve une protubérance, une saillie de métal appelée boucle. Parfois on y met une boule de métal précieux ou de cristal. L'écu sert de civière pour le transport des blessés après la bataille. L'épée (7) est l'arme chevaleresque par excellence. Au XIIe siècle, elle mesure environ 1 m et pèse 2 kg. Sa lame est large d'environ 9 cm. Elle a une longue lame à deux tranchants. On s'en sert surtout pour assommer l'adversaire. Il est d'usage d'enfermer des reliques dans le pommeau, destinées à porter chance au combattant et à le protéger des mauvais coups. Les éperons (10) sont des petites branches de métal, terminées par une pointe, que le chevalier attache par-dessus les chausses. Ils sont l'un des emblèmes du chevalier, car remis et attachés par le parrain lors de l'adoubement. Le gambison (8) est une cotte de tissu rembourré. Il se porte sous le haubert, afin de servir de protection du corps supplémentaire. Il est aussi appelé surcot ou jaseran. Le haubert (1) apparaît au XIe siècle. C'est une cotte de maille, c'est à dire une longue tunique métallique qui descend jusqu'au-dessous du genou. Elle est formée d'environ 30 000 mailles, ou anneaux de fer entrecroisés, et pèse de 10 à 12 kg. Elle est fendue sur le devant et le derrière, et elle se prolonge vers le haut de façon à constituer un capuchon (aussi appelé chapel) qui protège le cou, la nuque et le bas du visage. Très coûteux, le haubert est en principe impénétrable à l'épée et à la lance. On le vernit de diverses couleurs. Quand il n'est que poli, on parle de haubert brillant. Le heaume (3) est un grand casque d'acier de forme cylindrique ou conique. Il est bordé d'un cercle, c'est à dire d'une bande de métal ornementé de pierres précieuses ou de morceaux de verre colorés. Sur le devant se trouve une barre de fer rectangulaire, le nasal ou protège-nez. Le heaume est posé sur le capuchon du haubert et y est attaché par des lacets de cuir. A la pointe du heaume, on attache un tissu aux couleurs de sa Dame. La lance mesure environ 3 m et pèse de 2 à 5 kg. Le bois est le plus souvent du frêne, le fer est en acier bruni, en forme de losange ou de triangle, au sommet est fixé le gonfanon, petit étendard presque toujours à trois langues ou à trois pans. Quand la lance est en arrêt, elle s'appuie sur le feutre, un bourrelet de feutre fixé à la selle. L'endroit de la hampe où le chevalier place sa main est recouvert d'une peau et s'appelle quamois, qu'on peut traduire par "manche garni de cuir". Les mitaines (5) sont des gantelets de laine, puis de cuir, où seul le pouce est articulé. A partir du XIIe siècle, elles sont en fer. |
ARGENT | Il représente la lumière, la pureté et la vertu. Sous son aspect négatif, il rappelle la lune, la lividité cadavérique et le linceul. |
OR | Il est signe de lumière céleste, d'audace, de supériorité, de volonté et de puissance. Au négatif, il désigne la trahison, la culpabilité, la jalousie et l'inconstance. |
SABLE | Il est la négation de la lumière, évoque la prudence, la sagesse et la constance, mais aussi la régénération. En aspect négatif, il est symbole d'abandon, de lâcheté et de tristesse. |
SINOPLE | Il désigne la courtoisie, l'honneur, la joie, l'espérance et la vigueur du chevalier. A l'inverse, il signifie vengeance et folie. |
AZUR | Il est signe de loyauté, chasteté, justice, vérité et fidélité. Parfois, il pouvait aussi représenter vide et froideur. |
GUEULES | Il est associé à l'amour, la vaillance, la vigueur, la passion et le besoin de conquête. Inversement, c'est la cruauté, la fureur, le carnage, la colère et la haine. |